D’aucuns disent que c’est le groupe le plus évolué des champignons, comme les orchidées pour les plantes à fleurs.
En effet l’amanite peut s’orner de nombreux « voiles » _la volve au bas du pied, l’anneau au milieu et les verrues sur le chapeau.
Mais la particularité extrême de ce genre est de regrouper un des meilleurs comestibles, l’oronge (Amanita caesarea) et la plus dangereuse de tous, au moins sous nos climats, l’amanite phalloïde (Amanita phalloides) responsable de plus de 90% des intoxications mortelles en France.
On compterait environ 50 espèces en France, sachant que le groupe des amanites vaginées (sans anneau) est objet de nombreuses polémiques systématiques.
En tous cas il y a place pour la sexualité dans ce genre (phalloïde, vaginée), au moins en imagination.
L’Aveyron étant baigné de climats variés, on peut y observer un spectre variétal très large (des espèces méditerranéennes aux montagnardes).
Depuis deux printemps nous avons même observé la rare et élégante Amanita eliae au chapeau noisette et au port élancé.
Et nous restons à la recherche des amanites proxima et verna.
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